DENIS THOMAS

Né en 1973 à Limoges, Denis Thomas est architecte d’intérieur, et photographe.
Après une formation en Architecture intérieure à Paris, il poursuit ses études aux Beaux-Arts d’Angers. Dans cette période, un sérieux accident de la route marque son parcours. Ce reset l’amène à se questionner sur l’Image, et en particulier sur le rapport qu’entretien l’Homme à la Machine. En 1997, il obtient un DNSEP Architecture Intérieure avec mention. Son mémoire de diplôme : un travail sur le thème « Le Cinéma et son image ».
Cette recherche anime toujours son œuvre aujourd’hui :
Photographie : quels liens entre objets tangibles et objets représentés, entre la matérialité de l’espace et sa perception ? Entre la réalité et où se situe le photographe ; son regard, sa sensibilité dans ce rapport toujours changeant entre réel et perception du réel, dans l’instant comme dans la durée. Cette quête interroge l’ontologie même de ce nouveau médium : son essence et devenir. Cette méditation, faite de contemplation, d’observation et d’archivage est régulièrement montrée dans des expositions en France.
» L’essentiel de ma pratique photographique s’appuie sur le territoire géographique que j’arpente au quotidien.
Le SITE – lieu / espace physique – objet / espace miroir – constitue l’essentiel de ma préoccupation.
Son approche se développe au travers de deux grandes directions :
– Les territoires concentriques de Bordeaux Métropole
– L’architecture
L’ARCHITECTURE
Approche d’une pensée totale.
L’architecture est une aventure prise dans un temps bien en amont et bien en aval de toute empreinte bâtie.
Pourtant, sans SITE, point d’architecture (sans terre, point de vie – du moins telle que nous la connaissons)
La photographie d’architecture telle qu’elle est donnée à voir dans notre société occidentale s’apparente à du stylisme, du marketing publicitaire. Il peut s’agir également d’un travail de contrôle des ouvrages exécutés pour le client, les entreprises intervenantes.
A côté de ce marché de commande, normalisé, stéréotypé, et afin de témoigner au plus près du Site à l’épreuve du temps, j’aspire à montrer non pas ce qui s’y joue, mais ses pendant, ses à-côté. Son avant, son pendant et son après. Cette déambulation libre et transversale permet d’archiver des états auxquels on ne prête pas attention, des lieux, des situations que l’on ne voit déjà plus.
Les sujets traités sont autant des phases de réflexion, des chantiers de construction, des ouvrages livrés, que des chantiers de démolition. «